Liz Phair
Je ne croyais plus en la femme. Ce genre de l'humanité n'était plus vraiment cet autre moi. Certes il y avait certaines ressemblances : la femme tout comme moi, avait vaguement ça et là deux jambes, deux bras, une tête qui pouvaient encore faire illusion. Mais leur propension à s'illustrer de manière plus ou moins (plus que moins d'ailleurs) ridicule à travers Arielle Dombasle, Virginie Despentes, the L world et autres femmes de ménages désespérées qui font du sexe dans la ville m'avaient clairement fait perdre tout espoir de ne les considérer autrement qu'un vulgaire "sac à foutre", pour reprendre l'élégante expression de Nicolas S., qui a préféré garder l'anynomat par respect pour son sac à foutre de luxe.
Mais tout ça, c'était avant d'écouter Liz Phair.
Liz a osé s'aventurer dans la ville des mecs pour nous faire part de son regard acide et lubrique sur notre triste condition : cette connerie féminine sus décrite, n'était elle pas aussi applicable pour les hommes?
En 18 titres d'une pure violence parolière, Liz m'avait mis devant mes propres contradictions, m'obligeant ainsi à reviser mes positions. Du coup désormais, je trouve les femmes toujours aussi connes, mais les hommes aussi : je ne crois plus en l'humanité. Merci Liz.
Liz Phair - Exile on guyville