The Stone Roses

Tout ça pour nous rappeler qu’à une époque, on pouvait fumer tranquillement sans se sentir coupable, que se droguer, c’était encore trop cool, qu’on pouvait conduire avec 0,5g dans le sang, et c’était pas bien grave, et que tout ça, on pouvait le faire sur une bande son des Stone Roses.

Et ouai, c’était les années 80, et pendant ces années là, comme dirait Claude, les Stones Roses, c’étaient une sorte de fraise tagada pour mes oreilles de jeune branlouse biactolisé.

Je ne veux pas jouer la nostalgie, de toute façon il n’y a pas à en avoir puisque aujourd’hui, je n’ai plus de bubons blancs, et le son des Stone Roses a trouvé écho dans des groupes comme Oasis (ils se sont sentis tout aussi sonique), et toute cette fameuse vague britpop dont la décadence à probablement eu lieux avec des Ferdinand téléramiques.

Mais c’est quand même super agréable en 2007 de me dire que malgré ma pauvre condition de diplômé d'école inférieure de commerce, je peux ressortir mes baggy, mes T-shirts multicolores, mon bob kangol et me la jouer madchester sur la musique de mes chères roses des sables en gueulant « I wanna be adored ». J’assume.