Jonathan Richman

Comme le disait si finement Farinelli : « mieux vaut avoir conservé son esprit d’enfant qu’avoir conservé sa bite d’enfant ». Et Jonathan Richman l’a bien compris.

Car qui pourrait se targuer d’être aussi juvénile qu’un type qui a chanté les louanges de son marchand de glace ou d’un hymne à un petit dinosaure ? À partir de là, le téléramaute averti aurait pu le prendre  pour un triste con, une sorte de Pierre Perret à la ‘ricaine, le gros zizi en moins.

Mais Jonathan, quand il était plus jeune, a eu la bonne idée d’être l’un des rares premiers acheteurs de l’album à la banane. Il fait parti de ceux qui ont formé un groupe après l’achat de cet album. Il a été le leader du super groupe The Modern Lovers, celui qui a enfanté les cars et les talking heads. A partir de là il aurait pu porter les lunettes noires à la Lou Reed. Mais Jonathan n’est pas du genre à marcher du côté sauvage des choses. Jonathan aime les choses simples, il n’a pas la prétention de venir de New York, il chante seulement Boston. Il fait simplement de la musique, rien d’autre. Et dieu sait s’il la fait bien.

The Modern Lovers – The Modern Lovers