The DB's
Pour toi, jeune couillon apprenti gagne petit : un groupe pour faire le malin devant tes copains.
Puisqu'il fallait bien s'y essayer un jour, tentons la chronique du téléramaute averti.
Voilà du son, c'est du bonheur en barre de 4 : coupe moi les jambes, appelle moi cul de jatte, les DB's, c'est l'envie subite de remettre des converses bordeaux, son vieux 501 délavé sur T-shirt blanc, pourquoi pas un perfecto accompagné de son bandana rouge, on n'est jamais trop fou. Bref, un vrai voyage dans le temps pour atterrir dans les 80's, les vraies, celles avec Reagan et Tatcher, l'époque où il y avait encore des idées quoi !
Mais je m'écarte du sujet : les DB's ont ce double avantage : suffisamment inconnus pour pouvoir se la péter à l'érudition devant ses simili potes, du style " Oui mais vois tu Jean-Steve, je retrouve dans les DB's une power pop complètement matinée de Blondie. Mais un Blondie qui aurait préféré le punk au disco, vois tu Jean-Steve? Jean-Steve? Tu m'écoutes?" le tout sans que leurs albums soient trop chiant à écouter.
Alors arrêtes de te claquer ton dernier bubon acnéique de jeune pourceau pour courir acheter cette rareté.